Modéliste développeur produit

Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme ou d’une certification professionnelle de niveau 4 au minimum. Le candidat doit présenter son projet professionnel et ses motivations pour le métier de "Modéliste Développeur produit" Dans le cas où les candidats ne disposeraient pas du diplôme ou de la certification professionnelle prérequis, ils ont cependant la possibilité de déposer un dossier de validation des acquis pédagogiques, professionnels et personnels en vue d’obtenir une dérogation.

L’école ESIMODE dispense des formations professionnalisantes dans la création de mode depuis plus de 40 ans et bénéficie d’une forte reconnaissance de nombreux professionnels et représentants de la filière textile-habillement. L’école ESIMODE a été créée en 1981 par le Syndicat Professionnel de l’Habillement et la Chambre de Commerce de Toulouse. Elle a été intégrée au réseau Studio M en 2011 en entrant dans le groupe des écoles Studio M, rach...

Le modéliste développeur produit dispose d'une polyvalence de connaissances et de compétences qui lui permettent d'intégrer des postes dans la conception du produit textile habillement jusqu'à la production * Modéliste Développeur produit, Modéliste, Modéliste gradation, Modéliste normalisation, Modéliste série, Modéliste patronnier-ère CAO 2D/3D, Prototypiste * Modéliste créateur, Modéliste styliste, Modéliste en bureau d'études, Modéliste indépendant * Responsable de fabrication, Chef d’atelier, Responsable de bureau d’étude, Responsable de production * Chef de services des études, Responsable des méthodes, Responsable qualité et conformité produit

Dans un contexte de mondialisation globale, le secteur du textile-habillement en France cherche à se différencier par l’innovation, la qualité, et l’écoconception. Après avoir perdu au cours des dernières décennies les deux tiers de ses effectifs salariés et plus de la moitié de sa production pour des raisons d’optimisation des coûts, l’industrie textile-habillement se reconstruit peu à peu sur le territoire français sur des nouveaux créneaux de marché. Dans le textile et l’habillement, les importations restent la norme mais le retour de la production locale est bien réelle. Reconnue depuis longtemps pour son savoir-faire haut de gamme, l’industrie de la mode et du luxe perpétue son image et réalise de bons résultats : la France est le premier acteur mondial du secteur, 25% des ventes mondiales de produits de luxe sont réalisées par des entreprises françaises avec un chiffre d’affaires qui progresse de 4 à 5% par an (source France Industrie). La filière mode-habillement doit assumer la responsabilité de son impact environnemental et s’engager plus intensément dans la transition écologique tout au long de sa chaîne de développement d’un produit textile-habillement. Aussi, elle a repéré des changements possibles sur ses modèles de production et sur le cycle de vie d’un produit textile-habillement tout en alliant économie et respect de l’environnement tels que : * L’amélioration de la consommation énergétique (notamment grâce à la relocalisation de la production) * La diminution des invendus de produits textile-habillement * L’éco-conception (durabilité, packaging, transports, recyclage…)