Ingénieur diplômé de l'Ecole de l'air et de l'espace

Les candidats doivent être détenteurs d’un diplôme de niveau 4. L’admission par voie de concours : * Epreuves d’admissibilité : • Sur concours commun des instituts nationaux polytechniques (CCINP) : en sortie de classes préparatoires aux grandes écoles (filières scientifiques : MP, PC, PSI, MPI), • Sur concours “Titre” Licence scientifique – Niveau 6 - Sélection sur dossier. * Epreuves d’admission (pour les admissibles) : • Orales, • Spécifiques école de l’air et de l’espace : entretien – oral d’anglais – épreuves sportives - entretien de personnalité (psychologue). L’admission à ce cursus est sous condition de la signature d’un contrat d’engagement avec l’armée de l’air et de l’espace. Les Officiers-ingénieurs ont alors un statut de militaires.

Dans un contexte mondial d’évolution très rapide des menaces géostratégiques, les domaines de conflictualité s’appuient sur les innovations des technologies spatiales, cyber, drones et informationnelles ; l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a donc des besoins croissants en ressources humaines de haut niveau pour renforcer sa résilience et sa capacité opérationnelle. L’école de l’air et de l’espace (EAE) assure la formation initiale des offic...

Les officiers-ingénieurs de l’Ecole de l’air et de l’espace occupent leur premier emploi dans le secteur de la défense et sur les types d’emplois suivants : * D’encadrement d’équipes pouvant aller jusqu’à une cinquantaine de personnes pour l’encadrement d’équipes techniques de mise en œuvre et de maintenance, * De pilote et chef de patrouille d’aéronefs militaires dans le cadre d’opérations d’entrainement et missions de guerre, * De pilote et commandant de bord sur des aéronefs militaires de transport (avions ou hélicoptères), * D’encadrement de fusiliers-commando dans des missions de protection de sites militaires ou d’action spéciales sur territoire hostile, * De contrôleur aérien sur une plateforme aéronautique, un centre de détection et contrôle régional ou à bord d’aéronefs spécialisé sur le contrôle d’un théâtre d’opération, * D’encadrement de projets informatique et/ou cyber Après 10 à 15 années passées sur ce type de missions, les officiers de l’AAE occupent des postes de cadres supérieurs en Etat-major ou dans des organismes internationaux où ils exercent des missions de : * Officier traitant dans leur domaine de compétence, * Direction sur les unités de leur domaine de compétence, * Développement et suivis de programmes de capacités militaires, * Représentation au sein des ambassades et organismes internationaux (OTAN, ONU, UE), * Coopération avec des partenaires internationaux, * Direction de bases aériennes ou base de défense. En fin de carrière militaire, les officiers-ingénieurs occupent des postes de haute direction de l'AAE et au Ministère des armées. Dans le secteur civil, ils occupent des postes de hauts responsables des questions militaires et de sécurité au sein d’autres ministères ou de grandes organisations internationales ou encore des fonctions d’experts de l'emploi des technologies de l'aéronautique, du spatial et des systèmes d'armes au sein d’entreprises privées.

Les officiers-ingénieurs de l’Ecole de l’air et de l’espace occupent leur premier emploi dans le secteur de la défense. Ils sont affectés dans les unités opérationnelles ou de combat ou encore de soutien avec des responsabilités managériales. Après quelques années, ils occupent des postes en Etat-major, au Ministère des armées ou dans des organismes internationaux. Les officiers-ingénieurs ont un lien au service de 27 années au-delà desquelles, ils peuvent poursuivre leur parcours militaire ou faire le choix d’un départ de l’institution pour débuter une seconde carrière dans le secteur civil, à travers une démarche autonome ou assistée par un des dispositifs d’aide à la reconversion.