Ingénieur spécialisé en économie et management du pétrole, du gaz et de l’énergie, diplômé de l'Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs

Peuvent solliciter leur admission à l’école pour l’obtention du diplôme d’ingénieur spécialisé : * les candidats titulaires d’un diplôme d’ingénieur reconnu par la commission des titres d’ingénieur, ou d’un diplôme équivalent de niveau 7 dans les domaines scientifiques et techniques délivré par une université ou une école étrangère. L’équivalence des diplômes est examinée et validée par un jury de validation spécifique ; * les élèves d’écoles d’ingénieur ou d’universités, postulant une année avant l’obtention du diplôme d’ingénieur ou d’un diplôme équivalent et dont la candidature est présentée conformément aux dispositions conventionnelles établies entre l’école ou l’université d’origine et l’Ecole nationale supérieure du pétrole et des moteurs ; * les officiers de l’armée de terre, de mer et de l’air de l’Union européenne présentés par leurs services ; * les candidats de la promotion supérieure du travail présentés par leur employeur. Ils doivent être titulaires d’un diplôme de niveau 5 minimum, justifier d’au moins trois ans d’expérience professionnelle et exercer des responsabilités d’un niveau au moins équivalent à celui d’un ingénieur débutant.

Le monde de l'énergie évolue rapidement, à la recherche de substituts aux ressources hydrocarbures. L’urgence des préoccupations environnementales ainsi que des incontournables défis liés à la transition énergétique et au réchauffement climatique conduit l’industrie à intensifier le développement et la mise au point de nouvelles technologies de production d’énergie décarbonées. Parallèlement, les entreprises du secteur doivent relever des déf...

Dans le domaine de l'énergie, les ingénieurs diplômés peuvent commencer par intégrer une direction technique et occuper un poste lié aux activités de production (forage, gestion des réservoirs pétroliers et gaziers, gestion des installations pétrolières, raffinage, dimensionnement d’installations solaires photovoltaïques ou éoliennes, etc.) ou commencer dans une direction économique, financière ou négoce. Les métiers sont alors en relation avec l'analyse de la rentabilité de projets, le contrôle de gestion, le trading de matières premières, la maîtrise des coûts (optimisation des achats) et sont généralement très proches des domaines techniques. De nouveaux postes d'entrée se développent actuellement en liaison avec la transition énergétique et en relation avec la prise en compte de l'environnement, de l’économie circulaire et de l’analyse en cycle de vie dans l'évaluation technico-économique des projets. En outre, les sociétés, fortement consommatrices d'énergie, embauchent maintenant pour des postes de gestion, d'optimisation des achats d'énergie (pétrole, gaz, électricité, contrat d’approvisionnement en énergies renouvelables), et d'utilisation des outils financiers de couverture contre les risques de prix et de gestion des permis d'émission de gaz à effet de serre. Les intitulés types des emplois sont listés ci -dessous : * Ingénieur de production * Ingénieur d'études technico-économiques * Ingénieur économiste * Analyste financier * Développeur de projets énergétiques * Ingénieur en gestion de projets énergétiques * Analyste marchés énergétiques

L’ingénieur peut exercer son activité au sein de sociétés productrices ou distributrices d’énergie (hydrocarbures, électricité, énergies renouvelables), de services spécialisés de sociétés fortement consommatrices d’énergie, des administrations et des organismes internationaux en charge du suivi du secteur énergétique, des sociétés de conseil et des banques et institutions financières, en France et à l’international. L'ouverture des marchés énergétiques et l'arrivée de nouveaux acteurs sur ces marchés entraînent une augmentation de la demande de jeunes diplômés issus du programme. Sur les dernières promotions, la répartition par secteurs des diplômés est la suivante : * Sociétés de production d’énergies (France et monde) : 39% * Banques et société de financement en énergie (France et Monde) : 24% * Conseil et Audit (France et monde) : 18% * Autre secteur (administration en charge du suivi du secteur énergétique, organisation internationale, entrepreneuriat, thèse, etc.) : 19%.