Technicien valoriste du réemploi

Le candidat doit justifier d’une certification professionnelle de niveau 3 dans les domaines du traitement des déchets, de la logistique, de la vente, de l’animation ou dans un domaine lié à l’économie circulaire, la valorisation des objets ou la médiation sociale. Le candidat non titulaire d'une certification mais justifiant de plus de 3 années d’expérience professionnelle dans des fonctions en lien avec la gestion des flux de biens, le tri, la valorisation ou la vente de biens de seconde main ou encore l’animation autour du réemploi peut être admis à intégrer la formation. Dans ce cas, une demande est faite au certificateur.

Le métier de Technicien valoriste du réemploi s’inscrit dans un contexte national et européen marqué par une transition progressive vers des modèles économiques circulaires et sobres en ressources. Cette dynamique est soutenue par un cadre réglementaire structurant (notamment loi AGEC, règlement européen sur les emballages, feuille de route pour l’économie circulaire – FREC) et par des objectifs ambitieux de réduction des déchets, de développemen...

Animateur en prévention des déchets Encadrant technique du remploi Technicien du réemploi / technicien valoriste / technicien collecteur valoriste / technicien polyvalent de valorisation / technicien de ressourcerie ou recyclerie / technicien de récupération et de recyclage

Économie Sociale et Solidaire (ESS) : les ressourceries, recycleries et entreprises d'insertion. Ces structures collectent, trient, réparent et revendent des objets de seconde main. Collectivités territoriales : services publics de gestion des déchets, souvent sous forme de syndicats intercommunaux, qui développent des politiques locales de prévention des déchets et de valorisation des objets réemployables, en lien avec les objectifs de la loi Anti Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC). Entreprises privées : PME ou grandes entreprises spécialisées dans la collecte, le tri et la valorisation de réemploi, y compris dans des secteurs émergents tels que la logistique inversée, les emballages consignés ou les plateformes de vente de seconde main (ex : textile (réparation, revente et transformation de vêtements), matériaux de construction (récupération et réutilisation de matériaux de chantier), mobilier (restauration et revente de meubles)).