Directeur technique de spectacle et d'évènement

La certification s’adresse à un public ayant une expérience confirmée en régie générale. Une expérience de participation à la création de projet ou d’entreprise sera prise en considération. Est également demandé la maîtrise d’au moins une régie spécialisée (plateau, lumière, son, vidéo, exposition, production, bâtiment, etc.) et de la régie générale, une expérience de direction d’équipe et la maîtrise de la bureautique (traitement de texte, tableur, pdf., Internet…). La certification professionnelle est accessible pour les candidats issus de parcours de formation (continue ou en alternance). Dans ce cas, les prérequis sont ceux précisés dans le descriptif des parcours de formation proposés par les organismes de formation habilités à former pour préparer les candidats à la certification des blocs de compétences et/ou de la certification professionnelle. Les prérequis peuvent varier en fonction du parcours des candidats, du nombre d'heures prévues pour leur préparation. Dans tous les cas l'organisme certificateur contrôle l'adéquation de la formation à préparer les candidats à la certification. La certification professionnelle est accessible pour les candidats issus de parcours de validation des acquis de l’expérience (VAE). Dans ce cas, les prérequis sont d’avoir reçu une décision de recevabilité à la demande de candidature en VAE de la part de l’organisme certificateur CFPTS, d'avoir obtenu le CCP Sécurité des spectacles pour les exploitants de lieux aménagés pour des représentations publiques délivré par la CPNEF-SV ou d'être inscrit sur une session de préparation au CCP. La certification professionnelle est également accessible par la mise en œuvre d'un parcours progressif pour les candidats issus de parcours de formations modulaires ou d’un parcours mixte d’accès à la qualification (formation modulaire et VAE). Dans ce cas, les prérequis sont ceux précités.

La fonction de directeur technique de spectacle ou d'évènement, pendant longtemps occupée par des professionnels arrivés sur la fonction à la suite d’une promotion interne et/ou s’étant formés sur le terrain, a déjà entamé depuis deux décennies sa professionnalisation. Aujourd’hui, la profession s’organise et défend une reconnaissance de ses compétences, de sa capacité à évoluer dans des environnements toujours plus complexes ou changeants. Cela ...

Directeur technique, responsable technique, responsable bâtiment Les cadres d'exercice sont décrits dans le Guide des métiers du spectacle vivant / la technique de l'OPMQC-SV de janvier 2018.

Secteurs du spectacle vivant : théâtre, danse, opéra, musique, cirque, arts de la rue, festival, événementiel, … Typologies d’entreprises : * Les entrepreneurs de spectacles vivants, qui exercent des activités de création, production, diffusion, tournées, exploitation de lieux. Les entrepreneurs peuvent n’exercer qu’un type d’activité ou en cumuler plusieurs. Les entrepreneurs s’associent fréquemment pour monter et exploiter un spectacle (coproductions, coréalisations, cessions). Ils doivent effectuer une déclaration d’activité d’entrepreneur de spectacles vivants auprès du ministère de la Culture (procédure qui remplace le régime des licences). * Les entreprises techniques au service de la création et de l’événement qui agissent en tant que prestataires des organisateurs (privés ou publics) pour la mise en œuvre technique de leurs spectacles (son, lumière, vidéo, structures, machineries, décors, costumes, etc.). La majorité des entreprises techniques exercent une activité de service comparable à de la logistique ou de la manutention : elles s’appuient sur un parc de matériels scéniques qu’elles mobilisent pour les besoins de leurs clients et déploient une partie de leurs salariés sur le lieu du spectacle pour réaliser l’installation et/ou l’exploitation desdits matériels. D’autres entreprises techniques exercent une activité plutôt artisanale ou industrielle, fabriquant dans leurs ateliers des éléments nécessaires aux spectacles par la transformation de matières premières.